La fête pour les fœtus puisque cette journée correspondait à la fin d’un mois de brimades, qu’ils étaient désormais considérés comme des navalais à part entière et qu’ils étaient adoptés, voire adoubés par leur famille matriculaire à travers un certain nombre de rites initiatiques plus ou moins arrosés des meilleurs breuvages. La soirée se terminait souvent à la fête foraine d’automne aux Quinconces.

Dernier repas à l’école de la promotion sortante.
Le Général, le sous-directeur le commandant de compagnie sont là. Il est distribué les médailles des élèves méritants dans chaque discipline sportive. On entonne une dernière fois ensemble le chant de l’École.
A l’issue, nombreux pratiquent un tour d’honneur nostalgique dans la cour accompagné de quelques vociférations à l’encontre des fœtus. Mais tous ressentent bien que cette bienheureuse insouciance de nos études est maintenant terminée.

Soutiens indispensables à la préparation des examens et surtout de l’internat : Les principales étaient la Revue de Médecine, la Revue du Praticien, le Concours médical, La Presse médicale ou le Bordeaux médical.

Un des apéros du navalais au cercle ou à l’extérieur (voir aussi mousse et guignolet). La maison Ricard sponsorisait aussi quelques manifestations en permettant aux navalais de recevoir dans ses salons pour des pots ou en prêtant sa camionnette 404 Peugeot à toît ouvrant pour l’arrivée solennelle de Monseigneur Degos lors du lâcher des fauves.

Professeur d’anatomie célèbre et ancien Navalais (promo 26). Il circule de nombreuses histoires cocasses à son sujet quand il était navalais ou plus tard. Son penchant pour la « bouteille » est notoire, il vit avec une polynévrite accentuée et se fait aider pour se déplacer et dans ses cours par un assistant remarquable dessinateur (Dr Kamina).