“Gouverner, c’est aussi sanctionner”, par Jacques Bichot

Article de Jacques Bichot publié le 22 janvier 2018 sur L’Incorrect et le 23 janvier sur Économie-Matin L’affaire de Notre-Dame des Landes restera dans les annales comme un exemples navrant de mauvaise gouvernance. Des centaines de millions d’euros ont été gaspillés, des affrontements ridicules ont eu lieu, des tribunaux ont été stupidement engorgés (plus de 100 procès perdus par les opposants, qui au final ont gagné politiquement), et l’impunité des hors-la-loi s’est étalée au grand jour, contribution supplémentaire à la déshérence de l’autorité dont souffre notre pays, et particulièrement ses banlieues.  Je ne suis pas compétent pour dire si ce nouvel aéroport aurait été ou non vraiment utile et rentable, mais que la réponse soit oui ou non il est un fait certain : la conduite de projet a été lamentable. Alors, quels sont les responsables de ce fiasco, et comment les a-t-on sanctionnés ?   Une longue liste de fautes politique et administrative jamais sanctionnées   Il n’a pas été donné de réponse à la première question, et il est probable que les pouvoirs publics n’en chercheront pas, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de sanction. Si les choses se passent effectivement ainsi, ce sera un pas de plus dans une mauvaise direction – une direction dans laquelle la France est hélas très engagée, et cela depuis fort longtemps. Hommes politiques et hauts fonctionnaires peuvent jeter l’argent par les fenêtres, c’est-à-dire gaspiller le travail des Français, en faisant mal le leur, ils n’en supportent que rarement les conséquences. Une soi-disant faute, montée médiatiquement en épingle, comme employer son conjoint en tant qu’assistant parlementaire, ce qui n’a causé de tort à personne, a valu à François Fillon de perdre tout son capital politique, mais de véritables et graves erreurs professionnelles, lourdes de conséquences, sont purement et simplement passées par pertes et profits, sans donner lieu à la moindre sanction : comment croire, dans de telles conditions, que notre pays sera un jour convenablement dirigé et administré ? Rappelons quelques-unes des bévues administratives et politiques dont les responsables n’ont jamais été inquiétés : L’affaire des portiques destinés à faire contribuer les entreprises de transport routier au financement de l’usure des routes nationales par leurs poids-lourds. Le gaspillage s’élève là aussi à plusieurs centaines de millions d’euros, et aucune sanction, semble-t-il, n’a été prononcée. Le fiasco du logiciel Louvois, qui a pourri la vie à beaucoup de familles de militaires, victimes d’erreurs relatives aux traitements et autres éléments de rémunération de nos soldats. Certains n’ont rien touché pendant des mois, d’autres ont trop perçu et, s’ils avaient cru pouvoir dépenser une solde plus généreuse que d’ordinaire, ont dû ensuite rembourser dans la douleur. Là encore, à notre connaissance, ce fut l’impunité pour les responsables de cette monstruosité informatique. L’incurie informatique dont ont été victimes les artisans et commerçants lors de la fusion de leurs régimes de retraite dans le RSI a elle aussi été laissée impunie. La Cour des Comptes avait pourtant mis à jour les responsabilités, ou du moins la principale d’entre elles, une querelle de chefs. Des magistrats, greffiers, avocats et justiciables sont actuellement victimes des box vitrés, ces cages destinées aux prévenus qui ont commencé à être installées dans les salles d’audience de certains tribunaux et que l’on a tout simplement oublié de sonoriser, si bien que la communication entre les prévenus dans leur enceinte de verre renforcé, leurs avocats et les magistrats, est devenue très problématique. Le garde des sceaux est certes un peu sur la sellette, mais cette bévue va-t-elle avoir des conséquences pour ceux qui en sont responsables ? Plus généralement, va-t-on enfin s’occuper de ceux qui, au gouvernement, au ministère mais aussi dans les juridictions et dans les lieux de détention, portent en partie la responsabilité des lenteurs et des dysfonctionnements de la justice, de l’insuffisance des places de prison, et d’une bonne partie de la pénibilité du travail des surveillants ? Bien d’autres erreurs et fautes non sanctionnées pourraient être mises à jour par une étude exhaustive du fonctionnement des administrations, de la haute fonction publique et des instances tant législatives qu’exécutives. Certes, il existe des décisions qui ne peuvent avoir d’autre sanction que le vote des électeurs, mais dans la fonction publique sanctionner par des rétrogradations ou des mises à pied, voire des licenciements pour faute lourde, devrait devenir concevable et, quand ce ne l’est pas, légalement possible.   Récompenser ceux qui performent et faire progresser ou sanctionner ceux qui font des erreurs    La Chambre régionale des comptes a par exemple découvert qu’à l’hôpital de Quimperlé un médecin chef de service, jugé incompétent et dangereux pour les patients, a depuis 30 ans simplement été dispensé d’exercer ses fonctions, continuant à percevoir ses émoluments, soit 130 000 € de coût annuel pour l’hôpital (Capital du 22 décembre 2017). Quid des directeurs de cet établissement qui ont ainsi gaspillé l’argent des assurés sociaux ? Pour les élus et les dirigeants politiques potentiels — particulièrement les hommes politiques qui exercent certaines responsabilités au sein de partis — des préparations sont souhaitables et réalisables. Il faut en effet que les personnes qui arriveront dans des postes de responsabilité dans des mairies, des départements, des régions, au parlement ou au gouvernement, soient intellectuellement et psychologiquement préparés non seulement à impulser des projets, mais aussi à sévir lorsque cela est nécessaire. Il est agréable de lancer l’étude puis la réalisation d’un nouvel aménagement, d’un nouveau service ; il l’est moins, mais il est tout aussi utile, d’élaguer le bois mort, qu’il s’agisse de projets, de réalisations ou de collaborateurs. Les lois de finances et les lois de financement de la sécurité sociale ne suffisent pas, loin s’en faut, pour redresser les finances publiques ; il faut à tous les niveaux avoir le souci du travail bien fait et de la productivité, c’est-à-dire de la gestion au quotidien et du management des hommes. Ceux-ci n’étant pas des anges, il est utile de récompenser ceux qui performent, de chercher à faire progresser ceux qui font des erreurs ou pas grand-chose, et de les sanctionner si la manière douce ne … Lire la suite

“Attaques policières : les conséquences économiques”, par Jacques Bichot

Article publié le 5 janvier 2018 sur Économie-Matin Les récentes agressions de policiers à Champigny, diffusées sur les réseaux sociaux par des « observateurs » qui filmèrent, notamment, les brutalités infligées à une policière jetée à terre, ont attiré l’attention sur un phénomène qui a depuis des années une ampleur effrayante : les outrages et violences à dépositaires de l’autorité. Aux raisons invoquées couramment pour sévir plus sévèrement contre ces crimes et délits, l’économiste peut en ajouter une : les dégâts économiques provoqués par ces actes sont considérables, et engager des moyens accrus pour en diminuer la fréquence et la gravité constituerait en quelque sorte un investissement très rentable. Je m’appuierai pour le montrer sur la partie ad hoc d’une étude sur le coût du crime et de la délinquance réalisée par mes soins en 2016 à la demande de l’Institut pour la justice, et actualisée sur ce point pour tenir compte des dernières données disponibles. Les statistiques officielles Le document dit « état 4001 » qui répertorie mois par mois les crimes et délits commis en France et transmis à la justice par la police ou la gendarmerie (« faits constatés ») comporte deux « index » consacrés à notre sujet : l’index 72 pour les « outrages à dépositaires de l’autorité », et l’index 73 pour les « violences à dépositaires de l’autorité ». Le mois le plus récent pour lequel nous disposons des données, novembre 2017, comporte 2 112 outrages recensés et 2 625 violences recensées. Ces chiffres sont assez représentatifs de ceux dont on dispose depuis plusieurs années, qui correspondent à des ordres de grandeur annuels d’environ 25 000 outrages et 30 000 violences. Le nombre réel de ces méfaits est certainement supérieur, car la justice n’est pas saisie chaque fois qu’un policier se fait insulter par un « jeune » ou reçoit une pierre qui ne lui fait qu’un bleu. La réalité dépasse probablement davantage la fiction statistique en ce qui concerne les outrages, car à quoi bon déranger pour quelques insultes un procureur qui, ayant à poursuivre de nombreux faits nettement plus graves, classera évidemment le dossier ? La théorie de la vitre cassée On sait pourtant, à partir de ce qui s’est passé à New-York et dans d’autres agglomérations américaines, que le bon moyen pour faire baisser la délinquance est de ne rien laisser passer – c’est-à-dire, selon l’image devenue classique, de sanctionner tout délit, y compris un simple bris de vitre. La délinquance diminue quand le sentiment d’impunité s’estompe ; or ce sentiment s’instaure et devient une seconde nature dès lors que de petits délits, de simples « bêtises », sont en pratique admis par les autorités policières et judiciaires. Le montant du préjudice Nous avons estimé en 2016, « à la louche », que les dommages infligés aux policiers, gendarmes et magistrats par ces outrages et violences s’élèvent à environ 130 M€ par an. Ce n’est pas rien, mais c’est très peu au regard des dégâts produits par l’atteinte à l’état de droit que représentent ces agressions verbales et physiques contre les représentants de la loi. En effet, la fréquence de ces agressions dans certains quartiers et certaines circonstances (manifestations, notamment) cause un tort important à l’ensemble des citoyens. Cette gabegie, jointe aux attentats terroristes, entraîne par exemple, selon certaines estimations, un million de séjours touristiques en moins ; ce sont ipso facto 750 M€ qui manquent au PIB. Mais ceci est bien peu au regard des conséquences qu’ont sur une partie importante de la population le comportement de certains « caïds » et de leurs séides qui se moquent éperdument (et visiblement) des forces de l’ordre. Combien de millions de personnes donneraient volontiers 1 000 € par an pour ne pas vivre dans la peur de ces délinquants auxquels les représentants de la loi ne font absolument pas peur ? Un résident sur dix paraît une estimation raisonnable. Cela signifie que le sentiment d’insécurité engendré par la déliquescence de l’état de droit que manifestent l’irrespect et l’agressivité à l’égard des forces de l’ordre nous coûte au moins 6 Md€ par an. Augmenter le budget des forces de l’ordre et la justice pourrait être très rentable Je me méfie un peu du concept de bonheur national brut, mais il est quand même intéressant pour étudier ce genre de problèmes. Une reprise en main des voyous qui humilient les défenseurs de l’état de droit produirait certainement une augmentation du bonheur national brut de plusieurs milliards d’euros chaque année. Si nous devions pour cela dépenser un ou deux milliards de plus annuellement pour nos gendarmes, policiers, magistrats et gardiens de prison, l’opération aurait un taux de rentabilité tout-à-fait sympathique. Bien entendu, il ne s’agit pas seulement d’augmenter les budgets, cela serait un gaspillage si l’on ne donnait pas « en même temps » aux forces de l’ordre les conditions juridiques et psychologiques requises pour exercer plus efficacement leur métier. Si les « dépositaires de l’autorité » qui sont au contact des malfrats ne sont pas complètement soutenus par les autres dépositaires de l’autorité, ceux qui ne reçoivent ni insultes ni crachats ni coups de boule, ni pavés ni cocktails Molotov, les milliards dépensés en plus ne serviront à rien. Powered By EmbedPress

Jacques Bichot : Comment réussir le prolongement de la vie active ?

Article de Jacques Bichot publié le 4 décembre 2017 sur Économie-Matin Un professeur à l’université de Turin, Pietro Garibaldi, a fait le 30 novembre, au colloque du COR (Conseil d’orientation des retraites), une communication remarquable, mais déprimante, sur un effet pervers du relèvement de l’âge de la retraite en Italie : tenues de garder leurs « seniors », les entreprises italiennes embauchent beaucoup moins de jeunes, si bien que malgré leur nombre plus que modeste, ceux-ci souffrent d’un chômage épouvantable. La démographie italienne est catastrophique depuis le milieu des années 1980 : pour un pays dont la population est approximativement aussi nombreuse que celle de la France, moins de 600 000 naissances par an depuis 1985 (contre un million en 1965 !) et seulement 474 000 (face à 608 000 décès) en 2016. Nés dans les années 1990, les jeunes Italiens se présentent aujourd’hui et depuis plus d’une dizaine d’années sur le marché du travail à raison de 550 000 par an environ, au lieu d’à peu près 750 000 en France. Quant aux Italiens qui arrivent à l’âge de la retraite, nés dans les années 1950 ils appartiennent à des classes d’âge de 850 000 approximativement : l’Italie, comme la France, a connu son baby-boom. Dans ces conditions, les jeunes devraient être accueillis à bras ouverts par les employeurs, comme étant rares et donc précieux ! Or, ce n’est pas du tout ce qui se passe. 37 % des personnes de moins de 25 ans sont au chômage en Italie contre 24 % en France, 19 % en moyenne européenne, et 7 % en Allemagne. Pourquoi ce chômage incroyable de la jeunesse ? Une première raison peut être cherchée du côté de l’immigration, nettement plus importante qu’en France : le nombre d’étrangers présents en Italie est passé d’un peu moins de 2 millions en 1990 à un peu plus de 5 millions en 2016, en dépit de très nombreuses naturalisations (jusqu’à 178 000 en 2015). Mais la concurrence des entrées d’immigrés sur le marché de l’emploi italien n’explique pas tout : Pietro Garibaldi montre que la prolongation des carrières professionnelles constitue un facteur statistique très important. Essayons de décrypter ce phénomène. Il résulte vraisemblablement d’une conjonction de facteurs. Citons en premier lieu l’atonie économique d’un pays vieillissant, dont les entreprises veulent bien conserver leurs travailleurs âgés, parce qu’elles les connaissent et parce qu’ils ne sont plus là pour très longtemps, alors qu’un jeune, en cas de diminution des commandes, devrait être licencié. Deuxièmement, garder un « vieux » une année de plus, c’est comme embaucher en CDD d’un an, avec l’avantage de bien connaître celui dont on s’assure ainsi les services. Troisièmement, les immigrés, quel que soit leur âge, sont souvent moins exigeants. Quatrièmement, les femmes étant peu mobilisées par des grossesses et des responsabilités parentales se portent davantage sur le marché du travail. Cinquièmement, et nous arrêterons là une liste qui pourrait évidemment être prolongée dans une étude plus détaillée, les jeunes les mieux formés n’ont pas tous envie de rester en Italie, loin s’en faut : une forte proportion d’entre eux prend la direction de l’étranger, laissant derrière eux des contemporains moins employables. Ainsi le recul de l’âge de la retraite est-il dramatique dans un pays où la démographie est en berne, où l’économie est peu dynamique et où l’immigration est forte. De plus la situation risque d’empirer, ou du moins de ne pas s’améliorer, en raison d’effets cumulatifs : moins l’emploi sera bon, plus les jeunes convenablement formés s’expatrieront, moins la production progressera, moins les couples auront le cœur à mettre des enfants au monde, plus il faudra relever l’âge de la retraite et donc moins les jeunes restés au pays trouveront du travail. Que faire ? Pour sortir de ce cercle vicieux il convient probablement de ne pas exagérer la vitesse de relèvement de l’âge de la retraite, de freiner le plus possible l’immigration, d’agir énergiquement en faveur de la natalité, et d’améliorer au maximum l’employabilité des jeunes – à cet égard, le système italien de formation initiale, comme son homologue français, a sans doute bien des progrès à accomplir. La France diffère de l’Italie surtout sur un point : la natalité, bien que décroissante depuis 3 ans – nous activons régulièrement la sonnette d’alarme à ce sujet – n’y est pas aussi catastrophique qu’au sud des Alpes. Il sera un peu moins difficile chez nous de réaliser le maintien au travail des seniors sans sacrifier l’emploi des jeunes, mais cela ne veut pas dire que ce sera facile. L’amélioration de la formation, initiale et continue, le freinage de l’immigration et le renforcement de la politique familiale sont des directions à emprunter dans notre pays comme en Italie. Si nous n’agissons pas sur ces trois leviers avant que la situation ne se dégrade trop, le maintien des seniors au travail en moyenne quelques années de plus, qui devrait être une des grandes évolutions des dix ou 20 prochaines années, débouchera sur des drames analogues à ceux que vivent nos voisins du sud, et particulièrement ceux d’entre eux qui devraient faire leur entrée dans la vie active et se heurtent à une porte, sinon verrouillée, du moins à peine entrouverte.   Powered By EmbedPress

Newsletter AEC du 13 mars 2017

Chers amis, Voici la newsletter AEC pour le mois de mars. Bonne lecture. 1) COLLOQUE DU 25 MARS Pour l’AEC, l’événement important pour ce mois de mars, c’est notre colloque annuel, organisé avec Amitié Politique. Ceux qui veulent y assister doivent impérativement s’inscrire à l’avance (inscription gratuite) à partir d’un des liens ci-dessous. Le thème est intéressant et d’actualité: “Économie et lien social”. La date: samedi 25 mars de 14h15 à 18h30. Le lieu: ASIEM, 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris. Le programme: Colloque : économie et lien social | Amitié Politique Et le site pour s’inscrire (gratuitement) : Billetterie : Colloque : Économie et lien social 2) COTISATIONS 2017 Pardon de revenir une nouvelle fois sur cette question importante. Merci à ceux qui ont payé leur cotisation (environ 1/3 des membres), mais cela signifie que les 2/3 des adhérents réguliers n’ont pas encore payé leur cotisation 2017! Je n’en suis donc pas encore aux relances personnalisées, puisque la majorité des membres est concernée. Je compte sur vous, c’est la manière, a minima, de marquer votre intérêt vis à vis de l’AEC et c’est la seule ressource de l’association! Rappel: tarif libre à partir de 15 euros; reçu fiscal à partir de 40; chèques à libeller à l’ordre de l’AEC et à envoyer à AEC, c/o Jean-Yves Naudet, 22 avenue des Floralies, 13770 Venelles 3) PUBLICATIONS DES MEMBRES Très peu d’informations me sont parvenues et elles concernent souvent les mêmes membres. Vraiment, je me permets d’insister : un réseau ne peut fonctionner que si l’on dispose d’informations à diffuser ; je compte sur vous tous. – Pierre de LAUZUN Deux nouveaux ouvrages parus en 2017: – Guide survie dans un monde instable, hétérogène, non régulé: Guide de survie dans un monde instable, hétérogène et non régulé. – PIERRE DE LAUZUN – Religion, philosophie, économie & politique : mes réflexions et mes livres – Deuxième ouvrage ” L’euro: vers la fin de la monnaie unique?” disponible ici : Amazon CAPTCHA et un article : La morale, les affaires et la présidentielle – PIERRE DE LAUZUN – Religion, philosophie, économie & politique : mes réflexions et mes livres – Jacques Garello: Ses dernières publications sur le site Libres : Bienvenue sur www.libres.org Par ailleurs, Jacques Garello  donnera la conférence du dîner de clôture du 2e printemps des libertés, organisé à Bordeaux le 8 avril par Le Cercle Frédéric Bastiat et l’IREF. Thème général du colloque: la société civile doit-elle prendre son destin en mains? – Jean-Yves NAUDET Ici : La commission européenne classe la France dans les mauvais élèves et demande plus de réformes et là : Déficit extérieur : des raisons d’être inquiet -Jacques BICHOT Nombreux articles et interventions ce mois -ci, dont – Une interview Radio-Notre-Dame, le grand témoin : Le Grand Témoin – 28 février 2017 : « la Retraite en liberté » et des articles sur Magistro : – Quand le MEDEF aura-t-il… ? – L’effacement démographique… – Ruineuse décentralisation ? Et sur Causeur : – Comment sauver les travailleurs indépendants du RSI – Causeur – Système social : Marine Le Pen bat en retraite – Causeur 4) INFORMATIONS DIVERSES – Le père Pierre Coulange incite les membres de l’AEC qui le peuvent  à venir aux assises régionales EDC du sud-Est; parmi les intervenants, Pierre de Lauzun : https://edc.multivers3d.fr/sites/51282.1.118109.140451/Assises+R%C3%A9gionales/Les+Intervenants.html#/51282.1.118109.140451/AssisesRgionales/LesIntervenants.html – Le blog de l’AEC attend toujours votre visite et, mieux encore, votre inscription sur le site pour être immédiatement informé des nouveaux articles et – encore mieux – la gestion (ou la création) de votre page personnelle sur notre  blog (www.aecfrance.fr). Thierry Jallas peut vous aider dans cette démarche (thierry.jallas@free.fr ) Voilà toutes les informations dont je dispose. En espérant que vous m’en enverrez plus pour la prochaine newsletter (mi-avril); en espérant également vous retrouver nombreux pour le colloque du 25 mars ; en vous rappelant de payer votre cotisation,  pour ceux qui le l’ont pas encore fait ! Et enfin en souhaitant à tous un bon et saint Carême, dans la joie de Pâques qui approche déjà! Cordialement Jean-Yves Naudet Président de l’AEC. Professeur émérite Aix-Marseille Université Newsletter envoyée le Samedi 25 Mars 2017

Newsletter AEC du 11 févrir 2017

Chers amis de l’AEC, Voici la newsletter du mois de février. 1) Cotisations 2017 À nouveau, je commence par l’intendance; mais mon appel du mois de janvier n’a eu qu’un succès limité. Je rappelle : tarif libre, à partir de 15 euros ; reçu fiscal à partir de 40 ; chèques à l’ordre de l’AEC ; à envoyer à AEC c/o JY Naudet, 22 avenue des Floralies 13770 Venelles. Nouveaux adhérents (bulletin à remplir). 2) Colloques 2017 2A) Avec Amitié-Politique : samedi 25 mars après-midi Amitié-Politique est le nom d’un centre de recherche regroupant des anciens de l’AFSP/Liberté-Politique, autour du Président d’AP, François de Lacoste-Lareymondie, avec Thierry Boutet, Francis Jubert, etc. L’un des VP de l’AEC, Jacques Bichot, fait partie des membres fondateurs d’AP et assure donc le lien entre AP et AEC. Le colloque est assez court (une demi-journée) puisque c’est une première expérience de collaboration, même si c’est un retour aux sources. La DSE ne sera pas absente et la conférence d’ouverture est donné par Mgr de Moulins-Beaufort. Le programme est presque bouclé; ci-dessous lieu, date, principaux intervenants, etc. 2017 Économie et lien social Inscription préalable obligatoire (je vous invite à vous inscrire dès que possible); ne vous laissez pas tromper par la présentation de l’inscription, c’est gratuit, il suffit de mettre 0. Lien pour s’inscrire: Billetterie : Colloque : Économie et lien social Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur Amitié-Politique, leur site: Amitié Politique | Fonds de recherche pour une nouvelle pensée politique 2B) Avec l’Académie Catholique de France, le samedi 16 décembre 2017 Nous aurons le temps d’en reparler, car il s’agit d’une très grosse opération: c’est le colloque annuel de l’Académie catholique de France, que je suis chargé d’organiser et pour laquelle l’AEC est un des principaux partenaires. Les points importants: – le thème : La doctrine sociale de l’Église face aux mutations de la société – le lieu : collège des Bernardins à Paris – la date : samedi 16 décembre de 9 h 30 à 18 h – les organisateurs : outre l’Académie catholique et l’AEC, le centre de recherche des Bernardins, l’Institut Catholique de Paris, l’Université Catholique de Lyon – la présidence sera assurée par le cardinal Turkson, Président du nouveau conseil Pontifical “au service du développement humain intégral” (l’ancien CP Justice et Paix élargi) -au-delà même du colloque (et des actes), l’objectif est de présenter à l’Église universelle des propositions concrètes. Retenez la date ! Pour ceux qui ne connaissent pas encore bien l’Académie catholique, leur site: Accueil 3) Des membres de l’AEC à l’honneur: – Notre vice-Président, Pierre de Lauzun, a reçu la médaille d’Officier de l’Ordre National du Mérite, qui lui a été remise le 9 février; félicitations! – L’un de  nos membres, Yves Pérez, qui est professeur à l’Université Catholique de l’Ouest, vient d’être élu doyen de la toute  nouvelle Faculté de Droit, économie et gestion de l’UCO, résultat de la fusion  de plusieurs structures jusque là séparées. Félicitations! Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette Faculté, située à Angers, Guingamp, Laval, Vannes… : Portail UCO – Faculté de Droit, économie, gestion 4) Blog AEC J’invite nos membres au moins à le consulter et à s’inscrire à la newsletter inscrire pour recevoir, au fur et à mesure, automatiquement, les nouveaux articles. Ceux qui le peuvent sont invités à créer leur propre page ou à la remplir s’ils en ont déjà une. Thierry Jallas peut vous aider pour cela (thierry.jallas@free.fr ). 5) Activités des membres Précaution d’usage : on me demande parfois pourquoi je publie des informations sur certains membres et pas d’autres. Réponse simple : je publie tout ce que l’on m’envoie concernant nos membres ou ce dont j’ai connaissance ; si vous voulez qu’on publie vos articles ou autres informations, il vous suffit de m’envoyer le lien ! Naturellement chaque auteur est libre de ses propos, qui n’engagent pas nécessairement l’AEC en tant qu’institution. – Jean-Didier Lecaillon: La dernière publication de l’Académie d’éducation et d’études sociales, que préside Jean-Didier Lecaillon : “Transmettre l’essentiel” – François Schwerer: Deux émissions de radio sur RCF: Ici : https://rcf.fr/sites/default/static.rcf.fr/diffusions/2016/12/09/RCF34_ETHIQUE_20161209.mp3  et là : https://rcf.fr/sites/default/static.rcf.fr/diffusions/2017/01/13/RCF34_ETHIQUE_20170113.mp3  – Jean-Yves Naudet Universités : NON à la sélection par tirage au sort ! et aussi :  L’illusion de la baisse de la dette publique et enfin :  Le revenu universel et le mythe de la fin du travail – Philippe Kaminski La Dépêche prospective n°52 : Monopoles, protectionnisme, identité – N52 – Stanislas Ordody Principes des profits et pertes, le financement 4P Ici : http://p2.storage.canalblog.com/29/73/351175/114102220.pdf et là : Principe du Partage des Profits et Pertes (Financement 4P) – Jacques Garello Libres et la Nouvelle Lettre : Le socialisme se porte bien et aussi :  Le marché de l’immobilier en 2017 et encore : Privatiser l’assurance maladie : est-ce possible ? – Thierry Jallas: Le “PénélopeGate” à la lumière de la Doctrine Sociale de l’Église (DSÉ) – Jacques Bichot Ce qui est lamentable dans l’affaire Fillon – politiquematin et aussi :  Il faut aider les victimes des guerres chez elles – Causeur et encore:  Identité et différences : qu’en dit l’économiste ? – ÉconomieMatin Voilà toutes les informations dont je dispose à ce jour. Merci à ceux qui m’ont lu jusque là. Je lance à nouveau un appel à tous les membres : envoyez-moi non seulement vos articles, mais aussi les annonces de colloques auxquels vous participez ou de vos ouvrages, mais encore les informations professionnelles vous concernant, et même, si vous le souhaitez, toute autre information vous concernant, que vous voudriez communiquer aux autres. Très cordialement, Jean-Yves Naudet Président de l’AEC Newsletter envoyée le Dimanche 12 Février 2017

Newsletter AEC d’avril 2017

Chers amis de l’AEC Je sais que la période de l’entre deux tours des présidentielles n’est pas la plus favorable pour attirer votre attention sur l’AEC, mais le temps passe vite, la dernière newsletter était datée de mars, il me faut donc vous écrire avant la fin du mois d’avril. Je vous expédie cette lettre dès aujourd’hui, avant que la campagne qui redémarre déjà n’occupe tout l’espace médiatique. (Comme d’habitude, si le mail est tronqué, cliquez en bas sur l’indication “pour voir l’intégralité du mail”). Informations diverses Je commence par quelques informations générales:- J’ai fait une relance personnalisée des cotisations, auprès de ceux qui avaient cotisé l’an dernier et qui ne l’ont pas encore fait cette année. Le succès a été très limité et donc si vous aviez reçu mon message de relance, et que vous avez oublié d’y répondre, sachez qu’il est encore temps de payer votre cotisation 2017.- Ouvrage AEC “Liberté économique et bien commun”. Je sais que certains auteurs s’impatientent…Mais, comme je l’avais indiqué, les PUAM ont pris du retard. J’ai enfin reçu vendredi la version définitive de l’ouvrage, mis en page par les PUAM, et j’ai fait une dernière relecture. Je viens de donner le bon à tirer. Le reste ne dépend hélas plus de moi. Mais j’en profite pour dire que ce sera l’ouvrage le plus substantiel de l’AEC, par le nombre d’auteurs (12, tous membres de l’AEC) et le nombre de pages (174 dans la version définitive). Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de la parution; chaque auteur en recevra un exemplaire et je vous dirai comment le commander.- N’oubliez pas de consulter notre Blog et -mieux encore- d’y contribuer en animant vous-même (ou en créant) votre page ou en envoyant vos articles à Thierry Jallas   Colloques  – Le colloque AEC avec nos amis d‘Amitié politique sur “le lien social” s’est globalement bien déroulé; la salle était très confortable et bien sonorisée; la participation un peu trop réduite (moins d’une centaine de personnes), mais c’était notre premier colloque avec cette nouvelle association; il y avait une dizaine de membres de l’AEC, merci à ceux qui ont pu venir. Un libraire était là, mais la poste ne lui a jamais délivré les ouvrages de l’AEC, pourtant arrivés trois jours plus tôt à Paris, dommage, mais des flyers ont été distribués et le calicot de l’AEC était bien visible (Merci à Jacques-Michel et à Thierry). Monseigneur de Moulins-Beaufort, qui a donné une intéressante conférence inaugurale, est resté pendant la totalité du colloque, prenant beaucoup de notes et il nous a encouragés à poursuivre nos rencontres et nos recherches.Sur le fond, le colloque était intéressant, même si certains auraient préféré des interventions plus longues et plus structurés, plutôt que des témoignages parfois trop brefs; mais d’autres ont apprécié le mélange d’interventions plus concrètes, notamment de responsables d’entreprise, et d’autres interventions plus théoriques, de style plus universitaire. il est difficile de contenter tout le monde. Pour ma part, je regrette toujours le flou dans l’utilisation de certains concepts (comme le bien commun), ou de notions plus générales (comme le libéralisme): les malentendus viennent souvent de définitions imprécises, voire erronées. Cela montre, à mon sens, que nous, économistes catholiques, nous avons encore du travail à faire pour faire connaitre le vrai sens des mots et des concepts.Comme prévu, il n’y aura pas d’ouvrage avec les actes du colloque, notamment en raison d’interventions/témoignages plus spontanées sans texte écrit; mais l’ensemble du colloque a été filmé, aussi bien par Amitié politique que par Thierry Jallas pour l’AEC, que je remercie une nouvelle fois pour sa disponibilité. Je vous préviendrai dès que les vidéos seront en ligne. En attendant, Thierry a mis quelques photos du colloque sur le blog de l’AEC:2017 Économie et lien social – Le colloque sur la Doctrine sociale de l’Église face aux mutations de la société avance bien; le programme est bouclé et je vous l’enverrai dans une prochaine newsletter. Notez déjà la date définitive: samedi 16 décembre, 9h30/18h; le lieu: collège des Bernardins à Paris; les organisateurs: l’Académie catholique de France et l’AEC, mais aussi le centre de recherches des Bernardins, l’Institut catholique de Paris et l’Université catholique de Lyon; la présidence effective sera assurée par le cardinal Turkson, Président du dicastère pour un développement humain intégral (ex-Justice et paix); la conférence épiscopale sera représentée par Mgr Minnerath, archevêque de Dijon et par le père de Romanet, secrétaire général adjoint de la conférence des évêques de France, et les Académies pontificales par leur chancelier, Mgr Marcel Sanchez Socondo. Ce sera un colloque important, constituant pour l’AEC une étape décisive de son développement et de sa reconnaissance, le colloque étant suivi non seulement par la publication des actes, mais aussi par une déclaration sur ce sujet, que je devrai rédiger et faire adopter par l’Académie et qui sera destinée “à l’église universelle”, selon  l’expression du Président de l’Académie catholique. Je souhaite que les membres de l’AEC et leurs amis (le colloque étant ouvert au public) soient nombreux à assister au colloque   Publications des membres de l’AECUne nouvelle fois, je dois rappeler que je ne peux publier que ce que vous m’envoyez ou ce que je trouve facilement par moi-même. La moisson est relativement maigre, du point de vue du nombre de contributeurs, et je ne vous cache pas ma déception de voir que beaucoup ne font pas l’effort de m’envoyer les informations (annonces de colloques, livres, articles, voire infos personnelles) les concernant que je pourrais diffuser à tous, alors qu’il suffit de m’envoyer un lien vers l’info en question. Merci à ceux qui ont fait cet effort, vous trouverez leurs publications ci-dessous et si les signatures sont souvent les mêmes, c’est qu’ils portent ces informations à ma connaissance…ce que ne font pas d’autres, qui pourtant publient. Merci à tous de faire un effort de communication pour faire vivre notre petit réseau!- Ouvrages:– François Schwerer publie un ouvrage (qui sortira fin mai, mais déjà en pré-vente sur les sites d’achat en ligne) intitulé “La marine française pendant la … Lire la suite

Newsletter AEC du 27 mai 2017

Chers membres de l’AEC Quelques mots d’introduction: Cette newsletter de mai ne portera que sur les ouvrages collectifs publiés par l’AEC, car c’est une occasion simple de faire connaitre notre association et de susciter des adhésions. Que ceux qui m’ont envoyé des articles ou des informations ne s’inquiètent pas, ces informations sont précieusement conservées et seront publiées, avec d’autres que vous ne manquerez pas de m’envoyer d’ici là, dans la newsletter de juin. De même, j’ai lancé une consultation auprès des membres du CA de l’AEC, en particulier sur la date et les modalités de notre AG 2017; je n’ai pas encore reçu toutes les réponses, et le bilan en sera présenté là aussi dans la prochaine newsletter, de même que le rappel du colloque Académie Catholique/AEC du 16 décembre. En dehors donc des informations qui vont suivre sur les ouvrages AEC, je vous indique aussi, compte tenu de la proximité de la date, de la tenue du prochain colloque d’éthique économique que j’organise à Aix les 15 et 16 juin, sur un thème qui devrait tous vous intéresser: Ethique et famille. Tous ceux qui le peuvent sont invités à venir suivre ce colloque, d’autant plus qu’Aix est bien agréable mi-juin! Voici le programme (sur deux pages), avec toutes les indications pratiques: https://creeadp-facdedroit.univ-amu.fr/sites/creeadp-facdedroit.univ-amu.fr/files/article/programme_colloque_ethique_famille.pdf et le bulletin d’inscription à copier et imprimer ici: LES PUBLICATIONS COLLECTIVES DES MEMBRES DE L’AEC Rappelons d’abord que sur le blog de l’AEC figurent de nombreuses interventions, vidéos ou écrites, qui ont eu lieu lors des colloques annuels AEC. De plus, toutes les interventions qui ont eu lieu lors de nos colloques AEC ont été publiées dans les numéros de la Revue Liberté Politique, de 2006 à 2016; il est facile de se procurer ces numéros. Mais les membres de l’AEC se sont regroupés pour publier des ouvrages, aux PUAM (Presses Universitaires d’Aix-Marseille) dans la collection que je dirige, celle du centre d’éthique économique. Vous pouvez facilement commander ces ouvrages, même en nombre, auprès de moi, car leur prix est raisonnable. Il vous suffit d’envoyer la liste de ceux que vous voulez acheter et le nombre d’exemplaires, accompagnée du chèque correspondant, à l’ordre de “Régisseur des recettes- PUAM”, à AEC c/o J-Y Naudet 22 avenue des Floralies 13770 Venelles, en n’oubliant pas d’indiquer votre adresse pour la livraison. Mon centre se fera un plaisir, pour les membres de l’AEC, de vous offrir le port. Ces ouvrages, d’un format raisonnable, comportent aussi le manifeste de l’AEC et vous pouvez les offrir autour de vous et, par ce moyen, essayer de recruter de nouveaux membres. Tout d’abord le plus récent ouvrage de l’AEC, qui paraîtra la semaine prochaine (les auteurs recevront leur exemplaire bientôt, de même que ceux qui m’ont déjà envoyé des commandes): 1) LIBERTÉ ECONOMIQUE ET BIEN COMMUN, 174 pages, 15 euros, 2017 Liberté économique et bien commun et le plan de l’ouvrage auquel 12 membres de l’AEC ont participé: http://presses-universitaires.univ-amu.fr/sites/presses-universitaires.univ-amu.fr/files/p3_156/files/tdm_CEE-LIBERTE.pdf Ensuite le précédent: 2) LES RYTHMES DE LA VIE EN SOCIÉTÉ: ENTRE CONSIDÉRATIONS ECONOMIQUES ET RESPECT DES RÉALITÉS SOCIÉTALES, 114 pages, 10 euros, 2016 Les rythmes de la vie en société/Presses Universitaires (8 auteurs, membres de l’AEC) Le précédent: 3)LA SUBSIDIARITÉ, 118 pages, 10 euros, 2014: La subsidiarité/Presses Universitaires et la table des matières (9 auteurs de l’AEC): http://presses-universitaires.univ-amu.fr/sites/presses-universitaires.univ-amu.fr/files/p3_156/files/tdm_CEE-SUBSI.pdf Et enfin le premier ouvrage de l’AEC: 4) DOCTRINE SOCIALE DE L’EGLISE ET SCIENCE ECONOMIQUE, Quelques réflexions sur les rôles respectifs des économistes et du Magistère, 77 pages, 7 euros, 2013 Doctrine sociale de l’Eglise et science économique/Presses Universitaires et la table des matières (4 auteurs AEC): http://presses-universitaires.univ-amu.fr/sites/presses-universitaires.univ-amu.fr/files/p3_156/files/tdm_CEE-DOCT1.pdf Je remercie tous ceux qui ont déjà commandé ces ouvrages; je le répète, c’est un moyen simple de faire connaitre l’AEC, en les distribuant autour de vous. Cordialement, dans la joie de l’Ascension et dans l’attente de la Pentecôte Jean-Yves Naudet Président de l’AEC, Professeur émérite Aix-Marseille Université Newsletter envoyée le Samedi 27 Mai 2017

Newsletter AEC du 30 septembre 2016

Chers amis, En ce qui concerne notre AG du samedi 26 novembre à Paris, j’enverrai aux adhérents une convocation officielle indiquant le lieu de la réunion et du déjeuner fin octobre. Il faudra s’inscrire au préalable pour le déjeuner en commun; si certains d’entre vous sont déjà certains de participer au déjeuner, n’hésitez pas à me le dire dès que possible. Je rappelle à tous ceux (presque une dizaine) qui ont proposé de rédiger un texte sur le thème de notre rencontre “Liberté économique et bien commun” de m’envoyer leur texte dès que possible -et en toute hypothèse avant le 26 novembre- pour que je puisse les diffuser au fur et à mesure et que chacun puisse en prendre connaissance au préalable, afin de faciliter notre discussion. Merci. Je rappelle que ces textes seront publiés dans un ouvrage qui paraitra au printemps je pense, et donc que les textes définitifs, après l’AG, en cas de modifications éventuelles, devront me parvenir mi-décembre au plus tard. Je ne reviens pas sur le reste (Blog, ouvrages AEC, recrutement, cotisations), j’en ai assez dit le mois dernier. Voici les informations nouvelles dont je dispose: 1) Académie Catholique de France Comme vous le savez, elle a pour mission de regrouper les principaux intellectuels catholiques français et les principales institutions (universités, revues, associations…). L’AEC y est bien représentée d’abord dans le corps académique. Celui-ci comprend 70 personnes (il faut avoir moins de 75 ans !), réparties en 5 sections. Dans la section droit/économie (13 membres actuellement) ont été élus quatre membres de l’AEC : les trois vice-présidents (Jean-Didier Lecaillon, Jacques Bichot et Pierre de Lauzun) et moi-même; par ailleurs, l’AEC fait partie des institutions appartenant en tant que telles à l’Académie (aux côtés des universités catholiques, de la revue thomiste ou de la revue Communio, de l’école biblique de Jérusalem ou encore des associations des scientifiques ou des philosophes chrétiens). Pour l’AEC, c’est une reconnaissance de sa place et de son rôle dans le catholicisme français. La rentrée solennelle aura lieu lundi 10 octobre à 18 heures aux Bernardins. Elle sera retransmise sur KTO, avec une conférence de Jean-Luc Marion, de l’Académie française, et la présentation des nouveaux membres, élus fin 2015. J’aurai à cette occasion le plaisir de présenter Pierre de Lauzun, dont j’avais parrainé la candidature, et il me répondra (Nous aurons une minute chacun, exigence de la retransmission télévisuelle !!!). Rentrée solennelle de l’Académie catholique de France J’ajoute qu’il existe au sein de l’Académie des groupes de travail et que je préside celui qui est consacré à “La doctrine sociale de l’Église face aux nouvelles problématiques”, qui comprend 8 membres, dont Chantal Delsol, Pierre de Lauzun le doyen JP Machelon, le dominicain Bernard Bourdin, le philosophe E. Gabellieri, l’ancien président  de Carrefour puis de France Télécom Michel Bon,…Dans les mois qui viennent, ce groupe débouchera probablement sur un grand colloque et une publication de l’Académie catholique sur la Doctrine sociale, dont j’aurai la responsabilité. Nous en reparlerons bientôt. 2) Le site de l’AEC. Il continue à se développer www.aecfrance.fr/ Merci à Thierry Jallas, qui continue à mettre en ligne les vidéos du denier colloque de l’AEC, consacré à Laudato si’, et en particulier récemment les interventions de Philippe de Saint-Germain et de monseigneur Éric de Moulins-Beaufort: Colloque “Laudato si’ : l’écologie intégrale” (17 octobre 2015) : les vidéos ainsi que celles du père Pierre Coulange et de Jean Soubrier: Colloque “Laudato si’ : l’écologie intégrale” (17 octobre 2015) : les vidéos (suite) Merci également à Laurent Barthélémy, un des rares membres de l’AEC qui publie des articles spécialement pour notre site. C’est le cas de son papier fort intéressant sur l’autorité magistérielle des encycliques, le cas de Laudato si’: Autorité magistérielle des encycliques- le cas de Laudato si’ 3) Les autres publications des membres de l’AEC Ce mois-ci la moisson n’est pas très abondante, soit que l’on ait oublié de me signaler certaines publications, soit que j’ai manqué de vigilance. Car je rappelle que je vous envoie tout ce que nos membres publient, et dont je peux avoir connaissance. Et cela sans porter de jugement de valeur, chaque membre étant libre d’écrire ce qui lui semble juste et chaque membre étant libre d’apprécier ou non tel ou tel article. A vous de m’adresser vos informations pour le mois prochain (y compris les livres colloques, etc.), afin de diversifier les signatures, et de contacter Thierry Jallas si vous souhaitez que vos publications soient reprises sur le blogue de l’AEC. Je signale cependant: Une étude de Jean-Pierre Givry sur le déclin de l’emploi industriel: Le déclin de l’emploi industriel – un article de Jacques Bichot dans économie Matin sur les statistiques économiques: La France se noie sous les statistiques – Économie-Matin – et un autre du même Jacques Bichot sur le fameux “Arrêtez d’emmerder les Français” de Georges Pompidou: Pompidou, au secours ! – politiquematin – un article de Jacques Garello dans la Nouvelle Lettre et sur le site libres.org sur le traité transatlantique: Fin du traité transatlantique ? – et un autre du même Jacques Garello sur “le social tue le social”: Le social tue le social l– un article de Pierre de Lauzun sur l’excellent site Aleteia (plus de 9 millions de visiteurs par mois!) sur la Foi et la Raison (attention, après chaque paragraphe cliquer sur en savoir plus pour avoir le détail de l’analyse): La foi suppose-t-elle un saut dans l’irrationnel ? – Aleteia – Mon interview sur le site de l’Institut pour un développement économique éthique, à propos de l’enseignement de l’éthique économique: www.lidee.info/mag/2016/09/16/mesurer-le-plus-tot-possible-limportance-des-regles-ethiques-dans-la-reussite – Mon article sur les leçons de l’Allemagne à la France: mieux vaut équilibre budgétaire et réformes que déficit et immobilisme, sur le site de l’IREF : La leçon de l’Allemagne à la France Équilibre budgétaire et réformes Plutôt que déficits et immobilisme Merci de m’avoir lu jusqu’ici et au mois prochain, sauf événement exceptionnel d’ici là !! Cordialement Jean-Yves Naudet Professeur émérite Aix-Marseille Université Président de l’AEC Newsletter envoyée le Mercredi 5 Octobre 2016

Newsletter AEC du 6 septembre 2017

Chers amis de l’AEC Voici, en cette rentrée de septembre, quelques informations concernant notre association. 1) ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2017 Comme je l’avais déjà indiqué en juin, à la suite d’un sondage effectué auprès du CA, notre Assemblée générale annuelle aura lieu le vendredi 15 décembre à Paris, en fin de journée (probablement de 17 à 19 h, en fonction des disponibilités de salle). Je sais que ce n’est pas l’idéal pour ceux qui viennent de loin, mais les autres solutions posaient des problèmes techniques (vidéoconférence) ou, si l’AG avait été fixée un samedi sans autre événement, nous aurions eu moins de monde. Cette date est la moins mauvaise, puisque c’est la veille du colloque que l’AEC organise avec l’Académie catholique de France; comme le colloque commence le samedi matin tôt, les provinciaux (comme moi) qui veulent être présents au début du colloque sont de toute façon obligés d’être déjà à Paris la veille. Je suis en train de voir si, pour notre AG, nous pouvons avoir une salle aux Bernardins, où se déroulera également le colloque. Précisions dans une prochaine newsletter et dans les convocations envoyées en novembre. Comme je l’ai déjà indiqué plusieurs fois, mon mandat se terminera en 2018; il faudra alors élire le CA, puis le bureau et en particulier un nouveau président. Je pense donc que notre AG du 15 décembre devrait surtout être l’occasion de réfléchir à l’évolution de notre AEC, aux projets à venir et à l’orientation à lui donner. La date choisie pouvant gêner certains d’entre vous, il sera bien entendu possible à ceux qui ne pourront se déplacer de m’envoyer avant l’AG leurs analyses et leurs souhaits pour l’évolution de l’AEC, qui seront communiqués aux autres membres, afin d’ouvrir le débat au maximum, même à ceux qui en seront pas présents physiquement. Merci de bloquer la date. 2) COLLOQUE AEC/ACADÉMIE CATHOLIQUE DE FRANCE Là aussi, nous en avons déjà parlé plusieurs fois. Il s’agit du colloque annuel de l’Académie catholique de France, qui est organisé cette année avec le soutien de l’AEC, mais aussi du Centre de recherches des Bernardins, de l’Institut catholique de Paris et de l’Université catholique de Lyon. Vous trouverez le programme définitif en lien. . Étant donné le nombre de partenaires, c’est une grosse opération et il fallait faire une place à chaque organisation. De ce point de vue, vous remarquerez d’une part que je suis le responsable scientifique du colloque et que j’assurerai la conclusion, mais aussi qu’il y a 5 intervenants de l’AEC, aux côtés de 2 pour les Bernardins, 1 pour l’ICP et 2 pour L’université catholique de Lyon. Un bulletin d’inscription est joint au programme et vous indique comment vous inscrire par mail ou par courrier (inscription préalable obligatoire). Merci là aussi de bloquer la date: samedi 16 décembre de 9 h 30 à 18 h. Le colloque a pour thème “La doctrine sociale de l’Église face aux mutations de la société”. Il s’agit de voir quelles sont les mutations actuelles que la DSE devra peu à peu prendre en compte et intégrer. Le colloque sera ouvert et présidé par le cardinal Turkson et les demi-journées présidées le matin par Mgr Minnerath, archevêque de Dijon, et l’après-midi par Mgr de Romanet, évêque aux armées. Il y aura également une intervention de Mgr Sanchez Sorondo, chancelier des académies pontificales des sciences et des sciences sociales. Le colloque aura lieu aux Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy (75005 Paris). Je n’ai pas besoin d’insister sur l’importance de ce colloque, bien entendu pour l’AEC et sa visibilité, mais aussi et surtout sur le fond. En effet, non seulement des actes seront rapidement publiés dans la Collection Parole et silence, mais surtout je serai ensuite chargé de rédiger un texte d’une cinquantaine de pages, qui sera discuté, éventuellement amendé,  et adopté par l’Académie Catholique afin d’être diffusé “à l’Église universelle”,et en particulier au Vatican, avec des propositions concrètes. J’espère que les membres de l’AEC seront nombreux à y assister; n’oubliez pas de vous inscrire. Bien entendu vous pouvez diffuser le programme autour de vous et inciter vos amis à s’inscrire (y compris des jeunes et des étudiants!). VIE DE l’AEC – Cotisations: j’ai déjà fait au moins trois relances personnalisées, mais j’avoue être un peu déçu par la faiblesse des résultats; nombreux sont ceux qui n’ont pas payé leur cotisation 2017. Je vais donc, après cette lettre, faire à nouveau une dernière relance personnalisée; si vous recevez tout à l’heure mon mail de relance, c’est que vous n’avez pas réglé votre cotisation. – Vidéo colloque 2007 François Michelin: Un grand merci à Thierry Jallas qui a mis en ligne sur le blog de l’AEC l’intervention-témoignage de François Michelin lors de notre colloque AEC de 2007 “Humaniser le travail dans une société libre”. C’est un magnifique témoignage d’environ une heure qui conserve toute sa force et reste d’une totale actualité: (Mgr Crepaldi présidait ce colloque) 2007 Humaniser le travail – Ouvrages AEC: merci à ceux qui ont acheté des exemplaires (parfois de nombreux exemplaires!) du dernier ouvrage de l’AEC Liberté économique et bien commun. Il est important que nous montrions aux PUAM que nos ouvrages se vendent bien! Ceux qui veulent encore se le procurer peuvent m’en commander des exemplaires. L’ouvrage coûte 15 euros et l’université offrira le port pour les membres de l’AEC. Il suffit de m’envoyer un chèque correspondant au nombre d’exemplaires à l’ordre de régisseur des recettes des PUAM (à AEC c/o JY Naudet 22 avenue des Floralies 13770 Venelles). Pour votre information, j’en ai envoyé des exemplaires à certains organes de presse, et une vingtaine d’exemplaires à des évêques et cardinaux français, ainsi qu’au nonce apostolique. https://presses-universitaires.univ-amu.fr/liberte-economique-bien-commun Vous pouvez en profiter pour commander les autres ouvrages de l’AEC : – 10 euros: les rythmes de la vie en société https://presses-universitaires.univ-amu.fr/rythmes-vie-societe – 10 euros: la subsidiarité https://presses-universitaires.univ-amu.fr/subsidiarite -7 euros:  Doctrine sociale de l’église et science économique https://presses-universitaires.univ-amu.fr/doctrine-sociale-leglise-science-economique PUBLICATIONS DES MEMBRES DE L’AEC Je ne peux que redire – mais manifestement, je prêche dans le désert – que je ne peux rendre compte que des informations dont je dispose: … Lire la suite