“Attaques policières : les conséquences économiques”, par Jacques Bichot

Article publié le 5 janvier 2018 sur Économie-Matin Les récentes agressions de policiers à Champigny, diffusées sur les réseaux sociaux par des « observateurs » qui filmèrent, notamment, les brutalités infligées à une policière jetée à terre, ont attiré l’attention sur un phénomène qui a depuis des années une ampleur effrayante : les outrages et violences à dépositaires de l’autorité. Aux raisons invoquées couramment pour sévir plus sévèrement contre ces crimes et délits, l’économiste peut en ajouter une : les dégâts économiques provoqués par ces actes sont considérables, et engager des moyens accrus pour en diminuer la fréquence et la gravité constituerait en quelque sorte un investissement très rentable. Je m’appuierai pour le montrer sur la partie ad hoc d’une étude sur le coût du crime et de la délinquance réalisée par mes soins en 2016 à la demande de l’Institut pour la justice, et actualisée sur ce point pour tenir compte des dernières données disponibles. Les statistiques officielles Le document dit « état 4001 » qui répertorie mois par mois les crimes et délits commis en France et transmis à la justice par la police ou la gendarmerie (« faits constatés ») comporte deux « index » consacrés à notre sujet : l’index 72 pour les « outrages à dépositaires de l’autorité », et l’index 73 pour les « violences à dépositaires de l’autorité ». Le mois le plus récent pour lequel nous disposons des données, novembre 2017, comporte 2 112 outrages recensés et 2 625 violences recensées. Ces chiffres sont assez représentatifs de ceux dont on dispose depuis plusieurs années, qui correspondent à des ordres de grandeur annuels d’environ 25 000 outrages et 30 000 violences. Le nombre réel de ces méfaits est certainement supérieur, car la justice n’est pas saisie chaque fois qu’un policier se fait insulter par un « jeune » ou reçoit une pierre qui ne lui fait qu’un bleu. La réalité dépasse probablement davantage la fiction statistique en ce qui concerne les outrages, car à quoi bon déranger pour quelques insultes un procureur qui, ayant à poursuivre de nombreux faits nettement plus graves, classera évidemment le dossier ? La théorie de la vitre cassée On sait pourtant, à partir de ce qui s’est passé à New-York et dans d’autres agglomérations américaines, que le bon moyen pour faire baisser la délinquance est de ne rien laisser passer – c’est-à-dire, selon l’image devenue classique, de sanctionner tout délit, y compris un simple bris de vitre. La délinquance diminue quand le sentiment d’impunité s’estompe ; or ce sentiment s’instaure et devient une seconde nature dès lors que de petits délits, de simples « bêtises », sont en pratique admis par les autorités policières et judiciaires. Le montant du préjudice Nous avons estimé en 2016, « à la louche », que les dommages infligés aux policiers, gendarmes et magistrats par ces outrages et violences s’élèvent à environ 130 M€ par an. Ce n’est pas rien, mais c’est très peu au regard des dégâts produits par l’atteinte à l’état de droit que représentent ces agressions verbales et physiques contre les représentants de la loi. En effet, la fréquence de ces agressions dans certains quartiers et certaines circonstances (manifestations, notamment) cause un tort important à l’ensemble des citoyens. Cette gabegie, jointe aux attentats terroristes, entraîne par exemple, selon certaines estimations, un million de séjours touristiques en moins ; ce sont ipso facto 750 M€ qui manquent au PIB. Mais ceci est bien peu au regard des conséquences qu’ont sur une partie importante de la population le comportement de certains « caïds » et de leurs séides qui se moquent éperdument (et visiblement) des forces de l’ordre. Combien de millions de personnes donneraient volontiers 1 000 € par an pour ne pas vivre dans la peur de ces délinquants auxquels les représentants de la loi ne font absolument pas peur ? Un résident sur dix paraît une estimation raisonnable. Cela signifie que le sentiment d’insécurité engendré par la déliquescence de l’état de droit que manifestent l’irrespect et l’agressivité à l’égard des forces de l’ordre nous coûte au moins 6 Md€ par an. Augmenter le budget des forces de l’ordre et la justice pourrait être très rentable Je me méfie un peu du concept de bonheur national brut, mais il est quand même intéressant pour étudier ce genre de problèmes. Une reprise en main des voyous qui humilient les défenseurs de l’état de droit produirait certainement une augmentation du bonheur national brut de plusieurs milliards d’euros chaque année. Si nous devions pour cela dépenser un ou deux milliards de plus annuellement pour nos gendarmes, policiers, magistrats et gardiens de prison, l’opération aurait un taux de rentabilité tout-à-fait sympathique. Bien entendu, il ne s’agit pas seulement d’augmenter les budgets, cela serait un gaspillage si l’on ne donnait pas « en même temps » aux forces de l’ordre les conditions juridiques et psychologiques requises pour exercer plus efficacement leur métier. Si les « dépositaires de l’autorité » qui sont au contact des malfrats ne sont pas complètement soutenus par les autres dépositaires de l’autorité, ceux qui ne reçoivent ni insultes ni crachats ni coups de boule, ni pavés ni cocktails Molotov, les milliards dépensés en plus ne serviront à rien. Powered By EmbedPress

Jacques Bichot : Comment réussir le prolongement de la vie active ?

Article de Jacques Bichot publié le 4 décembre 2017 sur Économie-Matin Un professeur à l’université de Turin, Pietro Garibaldi, a fait le 30 novembre, au colloque du COR (Conseil d’orientation des retraites), une communication remarquable, mais déprimante, sur un effet pervers du relèvement de l’âge de la retraite en Italie : tenues de garder leurs « seniors », les entreprises italiennes embauchent beaucoup moins de jeunes, si bien que malgré leur nombre plus que modeste, ceux-ci souffrent d’un chômage épouvantable. La démographie italienne est catastrophique depuis le milieu des années 1980 : pour un pays dont la population est approximativement aussi nombreuse que celle de la France, moins de 600 000 naissances par an depuis 1985 (contre un million en 1965 !) et seulement 474 000 (face à 608 000 décès) en 2016. Nés dans les années 1990, les jeunes Italiens se présentent aujourd’hui et depuis plus d’une dizaine d’années sur le marché du travail à raison de 550 000 par an environ, au lieu d’à peu près 750 000 en France. Quant aux Italiens qui arrivent à l’âge de la retraite, nés dans les années 1950 ils appartiennent à des classes d’âge de 850 000 approximativement : l’Italie, comme la France, a connu son baby-boom. Dans ces conditions, les jeunes devraient être accueillis à bras ouverts par les employeurs, comme étant rares et donc précieux ! Or, ce n’est pas du tout ce qui se passe. 37 % des personnes de moins de 25 ans sont au chômage en Italie contre 24 % en France, 19 % en moyenne européenne, et 7 % en Allemagne. Pourquoi ce chômage incroyable de la jeunesse ? Une première raison peut être cherchée du côté de l’immigration, nettement plus importante qu’en France : le nombre d’étrangers présents en Italie est passé d’un peu moins de 2 millions en 1990 à un peu plus de 5 millions en 2016, en dépit de très nombreuses naturalisations (jusqu’à 178 000 en 2015). Mais la concurrence des entrées d’immigrés sur le marché de l’emploi italien n’explique pas tout : Pietro Garibaldi montre que la prolongation des carrières professionnelles constitue un facteur statistique très important. Essayons de décrypter ce phénomène. Il résulte vraisemblablement d’une conjonction de facteurs. Citons en premier lieu l’atonie économique d’un pays vieillissant, dont les entreprises veulent bien conserver leurs travailleurs âgés, parce qu’elles les connaissent et parce qu’ils ne sont plus là pour très longtemps, alors qu’un jeune, en cas de diminution des commandes, devrait être licencié. Deuxièmement, garder un « vieux » une année de plus, c’est comme embaucher en CDD d’un an, avec l’avantage de bien connaître celui dont on s’assure ainsi les services. Troisièmement, les immigrés, quel que soit leur âge, sont souvent moins exigeants. Quatrièmement, les femmes étant peu mobilisées par des grossesses et des responsabilités parentales se portent davantage sur le marché du travail. Cinquièmement, et nous arrêterons là une liste qui pourrait évidemment être prolongée dans une étude plus détaillée, les jeunes les mieux formés n’ont pas tous envie de rester en Italie, loin s’en faut : une forte proportion d’entre eux prend la direction de l’étranger, laissant derrière eux des contemporains moins employables. Ainsi le recul de l’âge de la retraite est-il dramatique dans un pays où la démographie est en berne, où l’économie est peu dynamique et où l’immigration est forte. De plus la situation risque d’empirer, ou du moins de ne pas s’améliorer, en raison d’effets cumulatifs : moins l’emploi sera bon, plus les jeunes convenablement formés s’expatrieront, moins la production progressera, moins les couples auront le cœur à mettre des enfants au monde, plus il faudra relever l’âge de la retraite et donc moins les jeunes restés au pays trouveront du travail. Que faire ? Pour sortir de ce cercle vicieux il convient probablement de ne pas exagérer la vitesse de relèvement de l’âge de la retraite, de freiner le plus possible l’immigration, d’agir énergiquement en faveur de la natalité, et d’améliorer au maximum l’employabilité des jeunes – à cet égard, le système italien de formation initiale, comme son homologue français, a sans doute bien des progrès à accomplir. La France diffère de l’Italie surtout sur un point : la natalité, bien que décroissante depuis 3 ans – nous activons régulièrement la sonnette d’alarme à ce sujet – n’y est pas aussi catastrophique qu’au sud des Alpes. Il sera un peu moins difficile chez nous de réaliser le maintien au travail des seniors sans sacrifier l’emploi des jeunes, mais cela ne veut pas dire que ce sera facile. L’amélioration de la formation, initiale et continue, le freinage de l’immigration et le renforcement de la politique familiale sont des directions à emprunter dans notre pays comme en Italie. Si nous n’agissons pas sur ces trois leviers avant que la situation ne se dégrade trop, le maintien des seniors au travail en moyenne quelques années de plus, qui devrait être une des grandes évolutions des dix ou 20 prochaines années, débouchera sur des drames analogues à ceux que vivent nos voisins du sud, et particulièrement ceux d’entre eux qui devraient faire leur entrée dans la vie active et se heurtent à une porte, sinon verrouillée, du moins à peine entrouverte.   Powered By EmbedPress

Présentation Jean-Yves Naudet

Né le 16 Juillet 1948 à Pau (64)Marié, quatre enfants.   Professeur de Sciences Économiques (5e section CNU) à la Faculté de Droit de l’Université d’Aix-Marseille (Professeur de classe exceptionnelle 2). Directeur du Centre de recherches en Éthique Économique et des Affaires et Déontologie Professionnelle (http://www.centre-ethique.univ-cezanne.fr )Membre du GREQAM Directeur du Magistère JCO (Journalisme et Communication des Organisations) Président de la Commission Grandes Disciplines Économie Politique de la Faculté de Droit et de Science Politique. Directeur de la Chaire Banque, Mutualisme et Relations Interpersonnelles. Il a assuré diverses fonctions à la Faculté de Droit (assesseur du Doyen) et à l’Université Paul Cézanne (Vice-président notamment). Président de l’Association des Économistes Catholiques (AEC) (http://aecfrance.fr) Vice-Président de l’Association Internationale pour l’Enseignement Social Chrétien (AIESC). Membre, depuis 2010, de l’Académie Catholique de France. Chroniqueur à Famille Chrétienne, à la Nouvelle Lettre, et dans diverses autres revues et divers sites web (libres.org, Liberté Politique, Contrepoints,…). DIPLÔMES Diplômé de l’Institut d’Études Politiques (Aix 1970) E.S Sciences Économiques (Aix 1972) Thèse de Doctorat d’État ès Sciences Économiques (1976, Aix-Marseille III, La politique monétaire automatique)   CARRIÈRE UNIVERSITAIRE (Université d’AIX-MARSEILLE) Assistant à l’Institut d’Études Politiques d’Aix de 1971 à 1977 Assistant à la Faculté de Droit de 1977 à 1978 Maître-Assistant à la Faculté de Droit de 1978 à 1985 Maître de Conférences à la Faculté de Droit de 1985 à 1989 Professeur à la Faculté de Droit de l’Université d’Aix-Marseille III depuis le 1er Octobre 1989. Professeur de classe exceptionnelle depuis 2008. Professeur émérite depuis le 1/9/2015   ENSEIGNEMENTS Au sein de l’Université d’Aix-Marseille, Jean-Yves Naudet assure des cours d’économie politique à la Faculté de Droit (Capacité, Licence Droit, LAP, Magistère JCO). Il a également assuré divers cours à l’Institut d’Études Politiques d’Aix, en particulier en politique économique et en Analyse économique et monétaire. Il a créé, au sein de la Faculté de Droit un DU (Diplôme Universitaire) d’éthique économique et des affaires, dans lequel il enseigne également. A l’extérieur de l’Université d’Aix-Marseille, il enseigne dans divers établissements, les questions d’économie, d’éthique économique et de Doctrine sociale de l’Église, en particulier à l’ICES de la Roche-sur-Yon, à Angers (IRCOM et Institut Albert le Grand), au Séminaire Saint Luc d’Aix-en-Provence et au Séminaire Jean-Marie Vianney d’Ars.   PRINCIPALES PUBLICATIONS Outre sa thèse de Doctorat d’État sur la politique monétaire automatique, Jean-Yves NAUDET est l’auteur de divers ouvrages portant sur l’économie générale : L’Abécédaire de science économique, Albatros, 3ème édition, 1991. L’Économie française face aux défis, Economica et Presses Universitaires d’Aix-Marseille, 1989. Économie politique, Presses Universitaires d’Aix-Marseille et Librairie de l’Université, 1991, 6ème édition, 2009. ainsi que d’ouvrages sur les questions d’éthique économique, par exemple : L’Église et l’économie de marché, Centre d’étude et de diffusion, 1987. Dominez la terre : une économie au service de la personne, Fleurus, 1989. La Liberté pour quoi faire ? Centesimus Annus et l’économie, Mame, 1992. La Doctrine sociale de l’Église : une éthique économique pour notre temps, PUAM 2011. Propos d’éthique, PUAM, 2012. En outre, Jean-Yves NAUDET dirige deux collections d’ouvrages : “Éthique et déontologie” à la Librairie de l’Université d’Aix, et « Collection du Centre d’éthique » aux PUAM. Il a, dans ce cadre, coordonné la publication des actes des colloques d’éthique économique organisés à Aix : Enseignement et recherche en éthique économique : bilan et perspectives en Europe, collection Éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix, 1995. Éthique économique : fondements, chartes éthiques, justice, collection Éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 1996. Éthique des affaires : de l’éthique de l’entrepreneur au droit des affaires, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 1997. Éthique sociale : éthique sociale chrétienne, éthique et solidarité, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 1998. Morale économique : des fondements religieux à l’éthique en entreprise, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 1999. Éthique financière, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur 2000. Éthique en entreprise, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2001. Éthique et propriété, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2002. Mondialisation et éthique des échanges, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2003. Éthique et société civile, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2004. La corruption, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2005. Les racines éthiques de l’Europe, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2006. Éthique et développement, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2007. Science et éthique, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2008. Éthique et Médias, collection éthique et déontologie, Librairie de l’Université d’Aix Éditeur, 2009. Qu’est-ce qu’une société juste ?, PUAM, 2010. Éthique et fiscalité, PUAM, 2011 Éthique et économie de marché, PUAM, 2012 Quelle réponse éthique à la crise : Modèle mutualiste et coopératif et/ou modèle actionnarial ? PUAM, 2013 Éthique et politique, PUAM, 2014 L’éthique de l’entrepreneur, PUAM, 2015   Derniers colloques d’éthique économique organisés (à Aix): « Quelle réponse éthique à la crise économique et sociétale : modèle mutualiste et coopératif et/ou modèle actionnarial ?, Aix, 21 & 22 juin 2012. « Éthique & politique », Aix, 20 & 21 juin 2013. « L’éthique de l’entrepreneur », Aix, 19 & 20 juin 2014 ” Ethique et numérique”, Aix, 18 & 19 juin 2015   Derniers Colloques de l’AEC organisés (à Paris) : 2011 : La logique du don et de la gratuité dans l’économie selon Caritas in veritate 2012 : Crise économique, crise politique, crise morale ? 2014 : La pensée sociale du pape François 2015 : Laudato si’: l’écologie intégrale     

Présentation Jean-Pierre Givry

né en 1928, marié, quatre enfants. Décédé (en 2022 ?) Ingénieur Civil des MinesÉlève de Maurice Allais et de Marcel BoiteuxDocteur-Ingénieur en statistiques   Responsable de production et de recherche-développement à la Compagnie Péchiney (aluminium)Dirigeant de sociétés métallurgiques du groupe Wendel Animateur d’un groupe de travail sur l’avenir des équipementiers de l’automobile Jean-Pierre Givry a consacré sa retraite à des études d’économie quantitative sur la croissance et l’emploi. Site personnel : www.lesconditionsdelacroissance.fr

Présentation Pierre Garello

Pierre Garello est un économiste français, professeur agrégé des universités depuis 1998 et professeur d’économie au sein de d’Aix-Marseille Université. C’est le fils de l’économiste Jacques Garello, également membre de l’AEC. Ses domaines de recherche sont l’analyse économique du droit, la théorie des jeux, la théorie de la décision et les théories de l’entrepreneur. Diplômé d’un doctorat à la New York University, il a étudié sous la direction de Charles Wilson, fortement influencé par Israel Kirzner. Il est également directeur de l’Institute for Economic Studies – Europe et directeur des recherches de l’IREF (Institut de Recherches Économiques et Fiscales). Il a été directeur du Centre d’analyse économique de 2001 à 2003. Il est rédacteur en chef du Journal des économistes et des études humaines, une revue scientifique interdisciplinaire.  

Présentation Articles co-écrits

Jacques Bichot, Vice-président de l’AEC Né le 5 septembre 1943. Marié – 4 enfants Économiste. Professeur émérite à l’Université Lyon 3 Doctorat en mathématiques. Doctorat d’État en sciences économiques Carrière universitaire en mathématiques puis en économie Professeur émérite à l’université Jean Moulin (Lyon 3) Membre du Conseil Économique et Social (1984-1999) Responsabilités dans le mouvement familial (1980-2001) Bibliographie : « Huit siècles de monétarisation », Économica, 1984 « Économie de la protection sociale », Armand Colin, 1992 « La politique familiale : jeunesse, investissement, avenir », Cujas, 1992 « Quelles retraites en l’an 2000 ? », Armand Colin, 1993 « Plein emploi : les grands moyens », L’Hermès, 1995 « La monnaie et les systèmes financiers », Ellipses, 1997 « Les politiques sociales en France au XXe siècle », Armand Colin, 1997 « Retraites en péril », Presses de sciences po., 1999 « Les autoroutes du mal » (en collaboration avec Denis Lensel), Presses de la Renaissance, 2001 « Quand les autruches prendront leur retraite » (en coll. avec Alain Madelin), éd. du Seuil, 2003 « Sauver les retraites ? La pauvre loi du 21 août 2003 », l’Harmattan, 2004 « Le financement de la protection sociale », Notes de l’Institut Montaigne, mai 2006 « Atout famille », Presses de la Renaissance, 2007 (avec Denis Lensel) « Urgence retraites, petit traité de réanimation », éd. du Seuil, 2008 « Allemagne, Suède, Italie, Chili, France – Réforme des retraites : petits pas ou big-bang ? », Notes de l’Institut Montaigne, juin 2009