Présentation Jacques Garello

Présentation extraite de Wikibéral Jacques Garello est détenteur d’une licence en Droit et diplômé de l’Institut d’Études Politiques.Il soutient sa thèse de Doctorat ès sciences économiques en 1964. Agrégé en 1966, il est nommé Maître de Conférences à l’Université de Nice. À partir de 1968, il devient Professeur d’économie à l’Université Aix-Marseille III. En 1992, il est nommé Professeur de Classe Exceptionnelle. Bibliographie : « Huit siècles de monétarisation », Économica, 1984 « Économie de la protection sociale », Armand Colin, 1992 « La politique familiale : jeunesse, investissement, avenir », Cujas, 1992 « Quelles retraites en l’an 2000 ? », Armand Colin, 1993 « Plein emploi : les grands moyens », L’Hermès, 1995 « La monnaie et les systèmes financiers », Ellipses, 1997 « Les politiques sociales en France au XXe siècle », Armand Colin, 1997 « Retraites en péril », Presses de sciences po., 1999 « Les autoroutes du mal » (en collaboration avec Denis Lensel), Presses de la Renaissance, 2001 « Quand les autruches prendront leur retraite » (en coll. avec Alain Madelin), éd. du Seuil, 2003 « Sauver les retraites ? La pauvre loi du 21 août 2003 », l’Harmattan, 2004 « Le financement de la protection sociale », Notes de l’Institut Montaigne, mai 2006 « Atout famille », Presses de la Renaissance, 2007 (avec Denis Lensel) « Urgence retraites, petit traité de réanimation », éd. du Seuil, 2008 « Allemagne, Suède, Italie, Chili, France – Réforme des retraites : petits pas ou big-bang ? », Notes de l’Institut Montaigne, juin 2009 Il accumule d’ailleurs les récompenses. Il obtient le Prix Yves Rocher en 1980, le Prix renaissance de l’économie en 1992, le Grand Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques en 1994 et la Legion of Liberty en 1997. Il a fondé en 1977 le groupe des Nouveaux économistes qui comprenaient entre autres les économistes libéraux suivants (Florin Aftalion, Henri Lepage, Jean-Jacques Rosa, Pascal Salin). En 1978, il crée l’Université d’Été de la Nouvelle Économie à Aix-en-Provence. Son ouverture intellectuelle est internationale. En effet, il préside depuis 1989 l’Institut Européen d’Etudes Humaines, (organisateur des rencontres internationales d’étudiants et d’universitaires,géré par son fils Pierre Garello. Jacques Garello est membre du comité éditorial du Journal des Économistes et des Études Humaines et de la Revue des Etudes Humaines). Il est membre de la Société du Mont-Pèlerin, de la Philadelphia Society et de l’European Constitutional Group.Il est rédacteur en chef de la Nouvelle Lettre (hebdomadaire) depuis Janvier 1981 et il préside l’ALEPS depuis 1980. Cette association publie sur le site Internet http://libres.org/. Sur sa table de chevet, plusieurs livres sont entassés dont ceux de Frédéric Bastiat et ceux de Friedrich Hayek. Il a enseigné l’analyse économique des institutions, celle des systèmes économiques, l’histoire de la pensée économique et la théorie monétaire. Jacques Garello a aussi dirigé de 1971 à 1986 un institut de formation économique en entreprise, IPFOP (Institut Pédagogique de Formation Permanente). Œuvres 1986, Lettre ouverte à nos dirigeants, Albatros, préfacé par Louis Pauwels 1988, a. Programme pour un Président, Paris: Albatros b. “Intervention”, In: “Un libéral : Frédéric Bastiat”, Presses de l’IEP de Toulouse, Rencontres de Sorrèze, 19 et 21 février 1987, ISBN 2-903847-24-10 1989, Economie et Communication, Paris: Albatros 1990, “Cinq questions sur les syndicats”, Presses Universitaires de France 1991, avec Jean Yves Naudet, Abécédaire de Sciences Economiques, Paris: Albatros 1993, Programme pour un Parlement, France Empire 1994, Cattolicesimo e liberalismo, In: Dario Antiseri, dir., Cattolici a difesa del mercato, pp319-331 1995, “De l’économie politique à l’économie éthique”, In: Jean-Yves Naudet, dir., “Enseignement et Recherche en Ethique Economique. Bilan et Perspectives en Europe”, coll. Ethique et Déontologie, Librairie de l’Université d’Aix 1996, Présentation, Journal des économistes et des études humaines, vol 7, n°1, mars 1998, L’économie en questions, éd. IEEH, Paris 1999, Hayek’s Unconventionalism, Journal des économistes et des études humaines, vol. IX, n°4, décembre, pp513-527 2001, a. To Err is Human: Bastiat on Value and Progress, Journal des économistes et des études humaines, Vol 11, n°2/3, pp373–386 b. « main invisible », In: Claude Jessua, C. Labrousse, D. Vitry et D. Gaumont, dir., Dictionnaires des sciences économiques, PUF, Paris c. “La philosophie de la liberté chez Karol Wojtila”, Revue Liberale: Fondazione Liberale Rome, Juin 2003, avec Victoria Curzon Price, Index of Fiscal Decentralisation: Methodology and Findings, Journal des économistes et des études humaines, Vol 13, n°4, décembre 2004, dir., Aimez-vous bastiat?, Romillat 2005, “Raoul Audouin : Libéral et Croyant”, La Nouvelle lettre, n°833, 16 avril, pp7-8 2007, The West Divided? The Future of Transatlantic Relations, Liberales Institut, occasional paper n°28 2009, “L’entrepreneur, ce Héros”, Liberté économique et progrès social, Bulletin trimestriel de l’ALEPS, Avril, n°127, pp9-11 2014, “Comment sauver vos retraites”, Éditions du libre-échange Littérature secondaire Son œuvre et son activité ont été présentées dans un ouvrage collectif : Un Autrichien en France (La Rosa Editrice, 1997) Citations D’inspiration misesienne : Les prix : « les prix offrent une information sur la valeur que les gens attachent aux différents biens et services. Ainsi les prix ont un sens, ils fournissent des informations sur les évaluations subjectives des individus. » L’égalité : « Cette égalité fondamentale et personnelle prend corps avec l’égalité des droits. Ce qui sépare une société barbare d’une société civilisée, c’est que des règles sociales sont établies et respectées pour garantir les droits individuels qui permettent à l’homme de vivre dignement. Dans le Décalogue, dans la tradition libérale, et dans les premières déclarations des droits, ces droits universels sont le droit à la vie, à la liberté, à la propriété. L’égalité des droits donne à chacun la chance de mener sa vie en toute dignité, parce que nul ne peut attenter à sa vie, nul ne peut le réduire en esclavage, nul ne peut lui voler le fruit de sa propre création. »[1] « La société de confiance est civilisation, la société de puissance est barbarie. »[2]  

Jacques Garello : “Quel gouvernement aura le courage de réformer les retraites ?”

Qui osera réformer la retraite pour passer de la répartition à la capitalisation ? La retraite par points proposée par Emmanuel Macron va-t-elle dans le bon sens ? Article publié sur Contrepoints le 31 mai 2017. Durant la campagne présidentielle, la question des retraites n’a été abordée que de façon fragmentaire et imprécise. Deux positions ont été avancées : repousser l’âge de la retraite (Fillon), mettre en place une retraite par points (Macron). L’une et l’autre ne règlent rien à terme. Quel gouvernement en viendra-t-il à la seule solution : amorcer la transition vers la capitalisation ? Retraités pendant trente ans Au début du mois, l’INSEE présentait une projection sur l’évolution de la démographie française et en concluait que l’écart se creuserait dramatiquement entre le nombre de ceux qui payent et alimentent les caisses de leurs cotisations et le nombre de pensionnés que lesdites caisses doivent prendre en charge. Le lendemain, le COR en tirait les conséquences financières : augmenter les cotisations, ou diminuer les pensions, ou les deux. En France, le recul de l’âge de la retraite est considéré comme la meilleure façon d’ajuster un système par répartition : l’individu est plus longtemps cotisant, et moins longtemps retraité. On oublie seulement une chose : on se fait plus vieux. L’espérance de vie d’un homme de 60 ans sera en 2060 de 30 ans (29,7) alors qu’on l’estimait à seulement 28 ans en 2010. La population des plus de 70 ans va croître de 8,4 millions d’individus d’ici à 2070. Du côté des cotisants, les choses ne s’arrangent pas. Même si la durée de vie active se prolonge parce qu’on retarde l’âge de la retraite, le nombre d’actifs ne cesse de diminuer. D’une part, la fécondité s’essouffle, d’autre part, l’immigration se ralentit. De la sorte, la proportion actifs / retraités ne cesse de diminuer. Autour de 4 actifs pour un retraité il y a 40 ans, nous voici maintenant à 1,9 actif et dès 2060 on en sera à 1,5 actif pour 1 retraité. Paradoxalement le taux d’activité des Français de 15 à 64 ans sera plus élevé mais comme ils seront moins nombreux la charge des cotisations sera plus lourde car les retraités, eux, seront encore plus nombreux. Les faux semblants de la retraite par points Avec beaucoup de discrétion, le Président s’est déclaré en faveur de la « retraite par points ». Il a évoqué une première réforme : « un euro cotisé sera un euro de retraite pour tous les salariés », quel que soit leur régime. Voici la promesse, assez audacieuse, de mettre fin à des régimes spéciaux qui font que certains versent un euro pour en recevoir deux (cheminots par exemple) tandis que d’autres versent un euro pour en recevoir un demi. Mais comment faire avaler la pilule aux millions de privilégiés ? Une autre réforme est « systémique » : la retraite par points (adoptée par les Allemands en particulier) qui permet de capitaliser des points sur un compte retraite et d’acquérir ainsi des droits à pension. Mais quelle sera la valeur du point au moment du départ à la retraite ? Nul ne le sait a priori, même si ladite valeur peut être connue à chaque instant, et décider le futur pensionné à accélérer ou ralentir ses versements en fonction de sa situation et de sa position. En fait, on est toujours dans la logique de la répartition : les cotisants paient pour les retraités. La capitalisation : efficace à tous niveaux Dans un système par capitalisation, géré par des fonds de pension ou des compagnies d’assurance, l’argent des cotisants ne se perd pas dans la masse des pensions versée aux retraités et gérée au jour le jour par des caisses publiques. Cet argent est placé, au lieu d’être englouti. Voilà une source de financement inespéré pour l’économie, créatrice d’emplois et de croissance. Et le jeu des intérêts composés fait qu’un simple taux de rendement de 4% permet de doubler le capital constitué en 14 ans. Les « cotisations » peuvent alors baisser d’un tiers et le taux de remplacement brut (proportion au dernier revenu d’activité touché) pourrait atteindre voire dépasser 100 % (alors qu’il est aujourd’hui de 60% en moyenne pour les salariés du privé). Il faut deux générations pour réaliser la transition de la répartition vers la capitalisation, et 51 pays au monde sont actuellement en transition.

Présentation Pierre Coulange

Pierre Coulange est prêtre, professeur au Studium Notre-Dame de Vie où il enseigne la morale sociale et la Bible. Docteur en sciences économiques, universitaire et longtemps praticien en entreprise, membre de plusieurs associations internationales d’économistes, il est également docteur en théologie, et membre du corps académique de l’académie catholique de France. J’ai publié, le 8 juin 2023, un nouvel ouvrage: « Peut-on gagner sa vie sans perdre son âme ? La doctrine sociale de l’Église comme chemin de sainteté », Parole et Silence 2023. On ne gagne  pas le ciel en fuyant le monde mais en s’y donnant, en s’y consacrant pour mettre à disposition d’autrui le meilleur de soi-même. Cet ouvrage montre comment la sphère économique est un chemin par lequel on peut rencontrer Dieu et le servir. Je vous souhaite une bonne lecture! P. Pierre Coulange Une publication de mars 2016, aux éditions du Cerf : la miséricorde confine à l’extrême: Jésus arrive même à “redresser” un chef de collecteurs d’impôts ! Bibliographie : « Huit siècles de monétarisation », Économica, 1984 « Économie de la protection sociale », Armand Colin, 1992 « La politique familiale : jeunesse, investissement, avenir », Cujas, 1992 « Quelles retraites en l’an 2000 ? », Armand Colin, 1993 « Plein emploi : les grands moyens », L’Hermès, 1995 « La monnaie et les systèmes financiers », Ellipses, 1997 « Les politiques sociales en France au XXe siècle », Armand Colin, 1997 « Retraites en péril », Presses de sciences po., 1999 « Les autoroutes du mal » (en collaboration avec Denis Lensel), Presses de la Renaissance, 2001 « Quand les autruches prendront leur retraite » (en coll. avec Alain Madelin), éd. du Seuil, 2003 « Sauver les retraites ? La pauvre loi du 21 août 2003 », l’Harmattan, 2004 « Le financement de la protection sociale », Notes de l’Institut Montaigne, mai 2006 « Atout famille », Presses de la Renaissance, 2007 (avec Denis Lensel) « Urgence retraites, petit traité de réanimation », éd. du Seuil, 2008 « Allemagne, Suède, Italie, Chili, France – Réforme des retraites : petits pas ou big-bang ? », Notes de l’Institut Montaigne, juin 2009

Présentation Bernard Largillier

Bernard Largillier est un juriste en droit du travail devenu économiste par son parcours. Il s’est spécialisé en culture d’entreprise. Il bénéficie d’une double culture petite entreprise locale et grande entreprise multinationale. Diplômé de l’Institut de droit du travail et de la Sécurité Sociale et de la faculté de Lyon, diplômé de l’IFG (1992) et du CPA (EMBA HEC 1997), il a été consultant RH auprès de l’industrie, dix ans de conseil juridique et social, vingt ans de lobby dans les structures du Medef et de la Cgpme, puis chef d’entreprise dans la distribution. Il a toujours enseigné parallèlement, en sociologie et psychologie sociale, management et relations professionnelles, dans différentes structures de l’enseignement supérieur (Panthéon-Assas, Faculté d’économie appliquée Aix-en-Provence, et CNAM à Aix et Marseille…). Membre  de l’AEI Académie de l’entrepreneuriat et de l’innovation, des EDC (entrepreneurs et dirigeants chrétiens), et de l’AEC (association des économistes catholiques),il a créé la société Le Santenaire spécialisée dans la fabrication de vins d’apéritifs qui seront commercialisés à partir de l’automne 2016. Publication : “Entrepreneuriat et Culture d’entreprise“, ed EMS in Quarto</a> juin 2015

Présentation Pierre de Lauzun

Son blog personnel : http://www.pierredelauzun.com Actuellement retraite active. Quelques points de repère : Ancien élève de l’Ecole Polytechnique (1969) et l’Ecole Nationale d’Administration (Léon Blum 1975), j’ai travaillé principalement dans la banque et la finance. 2017-2019 Chairman de l ’International Council of Securities Associations (ICSA) 2002-2018 Délégué général de l’Association Française des Marchés Financiers AMAFI, qui regroupe les professionnels de la Bourse et de la Finance. 2001 – 2014 : Directeur général délégué de la Fédération Bancaire Française – FBF, l’organisation professionnelle des banques en France. 1998 – 2000 : Groupe Goldman Sachs : Président d’Archon Group France (suite au rachat de l’UIC ci-après) 1994 – 1998 : Union Industrielle de Crédit (UIC, Groupe GAN) : Président du directoire. 1987 – 1994 : BANQUE DE L’UNION EUROPEENNE – UECIC- Groupe GAN-CIC Directeur général adjoint (BUE devenue Union Européenne de CIC en 1990). 1981 – 1987 : Direction du Trésor au Ministère de l’Economie et des Finances. Conseiller Financier à New York (1986 – 1987) Chef du Bureau des Banques (1984 – 1986) . Secrétaire Général du Club de Paris (1981-1984) 1975-1981 : Services du Premier Ministre. Il va de soi que tous les articles de ce site sont strictement personnels et n’engagent en aucune manière les institutions ci-dessus, ni bien sûr les associations dont je fais partie par ailleurs.

Présentation Étienne Chaumeton

Jacques Bichot, Vice-président de l’AEC Étienne Chaumeton, né en 1985, est diplômé de l’IEP de Grenoble. Il est actuellement responsable des études pour une entreprise multinationale.

Présentation Thierry Jallas

Né en 1954. Il est marié et père de 4 enfants. Il est retraité depuis juin 2019. Diplômé de l’ESCP (École Supérieure de Commerce de Paris) en 1977, il pratique l’économie en entreprise, dans la fonction administrative et financière, de 1978 à 1999.   De 2000 à 2012, il est consultant dans cette même fonction (spécialisé, notamment, dans l’affacturage). Depuis 2012, ses activités de consultant sont intermittentes.Au 1er semestre 2013, il enseigne les Sciences Économiques et Sociales dans un lycée de Seine-et-Marne. Pendant l’année scolaire 2013-2014, il enseigne les mathématiques dans un collège de Seine-et-Marne spécialisé dans l’accueil des élèves en difficulté scolaire. De septembre 2014 à juillet 2016, il a été APS (Animateur en Pastorale Scolaire) dans ce même collège. Ses principaux centres d’intérêt (en dehors de sa famille) : la Doctrine Sociale de l’Église, la pensée libérale, le tennis, le bridge, la musique. Fin 2013, il a créé le syndicat professionnel Syndicatho, qui cherche à promouvoir la doctrine Sociale de l’Église dans le monde du travail. Son blog : http://thierry.jallas.over-blog.com. Au cours des dernières années, celui-ci a surtout servi à diffuser les commentaires de la bibliste Marie-Noëlle Thabut sur les lectures dominicales.