Marie-France BUFFIERE :
« J’ai fait un constat à partir de mon expérience auprès de mes neveux, nièces et de leurs copains (une trentaine). En parlant de la même personne handicapée, un adolescent disait: « ma mamie chérie », l'autre « la vielle sorcière ».Puis au sein d'une entreprise et d'une association spécialisée où j'ai travaillé, les personnes handicapées ou différentes par leur couleur de peau ou autre signe extérieur étaient rejetées.
J’ai liée ces deux constatations à une évidence découverte à travers mes études de sociologie et de communication et confirmée par les faits: il est difficile de faire évoluer les mentalités d'adultes alors que pour les adolescents, il n'est jamais trop tard ».
Les classes d'âge se succèdent et avec elles, les besoins en communication. Notre action touchent, non seulement les adolescents et leur environnement mais aussi les équipes pédagogiques des établissements scolaires et favorisent l'évolution personnelle des intervenants : les personnes handicapées (enfants, adolescents et adultes).
L’ADAPT ne pouvait porter seul un tel projet et les membres du bureau m’ont conseillé de me constituer en réseau d’associations spécialisées dans le domaine de la personne handicapée.